Noëlle Prély, née le 6 Décembre 1968 à Louhans, en Bresse Bourguignonne.
Des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Beaune, puis l’Ecole des Beaux-Arts de Toulon.
Je ne peins jamais ce que je crois voir, ni ce que j’imagine, mais ce que mon subconscient ressent.
En 1997, débute une série de « Nus Bleus » comme j’aime les appeler.
Je n’arrive à travailler que cette couleur avec une déclinaison de vert ; c’est apaisant, extériorisant ma propre souffrance psychologique mais mettant en relief ce corps qui semble m’appartenir, mais duquel ma réflexion se sent étrangère.
Ce miroir reflète un corps aux formes sensuelles, douces et généreuses, des lignes pures s’équilibrent sur toute la toile sans décor.
Le travail du visage est absent comme pour traduire le refus de l’état psychologique du moment. Son détail n’aurait d’ailleurs rien apporté à l’œuvre et aurait pu trahir la pudeur du modèle.
Le travail sur fond noir (et sous-verre donnant un effet de miroir), offre au contemplateur la possibilité de s’imaginer à la place de ce corps ; il lui laisse supposer ce qui pourrait être derrière le modèle en conservant une ambiance intimiste.
C’est l’Acrylique qui va apporter un équilibre des lumières en dessinant ces formes ; ce bleu, à la fois intense et discret est en accord parfait avec ce vert apposé du bout des doigts au Pastel Sec. Apposé comme une caresse discrète sur le corps, mais à la fois très lumineux pour souligner une forme essentielle.
C’est le Pastel Sec qui me permet d’allier la douceur ainsi que la délicatesse du travail en accord avec mon sujet.
Le mélange de ces deux techniques me permet d’obtenir exactement la matière à laquelle j’aspirais pour coucher une femme nue sur une toile.
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